Si la plupart n’y accordent que peu d’intérêt, certains hommes se demandent si leur pénis est de taille « normale » et se créent ainsi des complexes injustifiés mais incontrôlables qui peuvent altérer la qualité de vie et contrarier l’épanouissement personnel.
Pour améliorer la confiance en soi des hommes dans le doute, des chirurgiens se sont spécialisés dans les problèmes génitaux afin d’apporter aux hommes toutes les réponses et solutions à leurs troubles sexuels esthétiques ou réparateurs. Voici les principales interventions :

Actes esthétiques

L’allongement du pénis
C’est la demande la plus fréquente. Elle permet de rallonger la verge de 2 cm (au repos) mais peut causer des troubles de l’érection dans 1 cas sur 5 en moyenne. Pour les micropenis (moins de 7 cm en érection à l’âge adulte) il est possible de poser une prothèse pénienne semi rigide, en plus d’agrandir le sexe, elle permet de rétablir l’érection.

L’augmentation de la largeur
La « pénoplastie » ou « lipopénisculpture » permet d’épaissir le sexe en agrandissant sa circonférence, pour cela, de la graisse est prélevée dans l’abdomen (comme pour une liposuccion) et réinjectée sur toute la longueur du penis afin d’obtenir un résultat homogène. Cette intervention permet de gagner jusqu’à 5 centimètres de diamètre mais ne modifie pas l’érection.

Actes réparateurs

Pendant un rapport sexuel, des accident peuvent arriver comme la rupture du frein. C’est le repli de peau qui relie le gland au prépuce. Le frein est parfois trop court et une intervention chirurgicale préalable peut éviter une déchirure. Cette plaie cutanée est très douloureuse car placée dans une zone très innervée du sexe. L’opération consiste à rallonger le frein pour en éviter la rupture.

La reconstruction pénienne ou greffe de pénis
Cette intervention peut recréer un pénis fonctionnel dans plusieurs cas : après une amputation traumatique ou chirurgicale (longue maladie ou une électrocution par exemple), ou pour un garçon né sans penis, ou pour un cas de micropénis ou d’hermaphrodisme ou encore dans le cas d’un changement de sexe.
Cet acte est à chaque fois un vrai défi thérapeutique car beaucoup de facteurs physiologiques et techniques sont déterminants.